3éme étape de la coupe de France : ROLLATHLON 103 km

Pour cette troisième édition du Roll’Athlon 100, on retrouve Gaël, Stéphane, Benoit, Elodie et Karine sur la ligne de départ, dans la fraicheur du matin (départ prévu à 7h30), mais par une journée qui s’annonce très ensoleillé.

Vincent a préféré rester se reposer à cause de quelques douleurs persistantes au genou suite à sa chute à Rennes la semaine dernière. Quand à Olivier et Clément, ils devront se contenter de la course jeunes de l’après midi, les 103 km n’étant pas autorisés au moins de 18 ans.

A noter aussi la présence sur la course de nos supporters/bénévoles, Ben, Guy, Patrick (Mr sécurité), notre président Kaïs, ainsi que les parents des nos jeunes. Etait également présent un de nos sponsors, la Chocolaterie Gaël Jacob et son stand d’excellentes glaces, tenu non pas Gaël mais par Clément. Gaël, après deux années à organiser cet évènement avec Benoit, Françoise et tout le club Haut Rhône N’Roller, participait en tant que concurrent à son premier Roll’Athlon.

Une fois le départ groupé donné (tout le monde part ensemble sur le Roll’Athlon, juniors, seniors, vétérans, hommes et femmes, pour permettre à chacun suivant son niveau de faire le maximum de distance en peloton) le peloton s’élance dans la première bosse juste après le départ. Elle ne fait pas trop de dégât, personne ne voulant dès le début faire exploser le peloton. Jusqu’au premier grimpeur, c’est donc un gros peloton d’une quarantaine de personnes qui roule plutôt tranquillement et permet de découvrir de superbes paysages, ce qui deviendra plus difficile quand la course s’animera.

Les EoSkates (Elton De Souza, Raphaël Planelles, Clément Chaduc et Nolan Béddiaf) accélèrent alors pour le grimpeur, bien suivis par Aurélien Roumagnac (RPM Poli), Antoine Lesavre (PUC) Nicolas Sanchez (Roller Du Touch) ou encore le suisse Timon Spoerri. Bien sûr, nous restons toujours dans les roues, tout comme Pascal Briand, sorti de sa retraite sportive pour venir faire les 103 km, avec peu d’entrainements, mais le métier, ça ne s’oublie pas…

Après plusieurs petites accélérations, avec toujours un ou deux EO devant, Elton, Raphaël et notre suisse parviennent à s’échapper. Il reste encore pas loin de 70 km. Moins de 10 km après, le suisse est lâché, et le peloton revient petit à petit sur l’échappée. Ils sont à moins d’une centaine de mètres maintenant et semblent se relever, mais coup de théâtre, plus personne dans le peloton ne semble vouloir que ça se finisse maintenant. En effet, si le peloton revient, les deux autres EO restés dans le peloton vont contre-attaquer, et comme ils ne sont que deux devant, ils vont bien finir par se ‘’cramer’’.Mais les deux hommes de tête sentant qu’ils ont peut être un coup à jouer relancent et compteront jusqu’à 2 mn 30 d’avance. Sans une fringale pour Elton dans la dernière bosse, c’était gagné.

En fait, une fois l’écart fait, le peloton attend la dernière bosse (et second grimpeur) pour faire la différence. Et encore une fois, c’est les EO qui partent un par un. Clément Chaduc réussit même à rattraper Elton, à l’arrêt dans la bosse pour aller chercher la seconde place, Raphaël n’ayant pas eux de défaillance gagne la course.

Benoit, après avoir mené dans le début de la bosse va se faire lâcher, tout comme Gaël et Stéphane, mais ils finissent tout de même en moins de 3h, et gagnent donc près de 5 mn par rapport au record précédent de l’épreuve (12, 11 et 9ième places)

De leur coté, les filles font également une belle course, malgré une chute pour Karine en début de course, elle finit tout de même quatrième après avoir mené une grande partie de la bosse, doublée sur la ligne par Laetitia Lebihan, Elodie de son coté égale sont temps de l’année précédente, malgré une intense douleur au pied droit.

Lors des courses jeunes de l’après midi, Olivier et Clément font l’animation, et après avoir emmené le peloton, s’échappent pour gagner chacun dans leur catégorie.

Rendez-vous dans deux semaines à Dijon pour la prochaine coupe de France/Monde ainsi que le championnat du monde marathon master.

Le weekend de repos d’ici là est en tout cas le bienvenue après trois weekends de courses, surtout fini par un 103 km.

Auteur: Stéphane PINEAU